Info veille |
le 15/12/2011 : communiqué de Priartem et Agir pour l’Environnement
Antennes relais : 186 antennes installées
illégalement sur les toits du patrimoine de la mairie de Paris
Le Conseil de Paris a voté le 14 décembre
2011 à l’unanimité un voeu pour que reprennent les négociations
sur la charte parisienne de la téléphonie mobile.
Il convient de rappeler que les négociations ont été
rompues en octobre en raison de l’intransigeance des opérateurs.
Priartem et Agir pour l’Environnement ont salué alors la détermination
de la ville de Paris laquelle mettait en avant des exigences, notamment
en termes de réduction des valeurs limites d’exposition ou
encore de mesures de ces expositions, qui allaient dans le sens d’une
meilleure protection des parisiens, conformément au souhait exprimé
par le jury citoyen réuni par la Ville au
printemps 2009.
Dès le Conseil de Paris du 17 octobre 2011, la Ville a décidé
qu’elle ne donnerait aucune autorisation nouvelle d’occupation
du domaine public. Décision que nos associations ont également
saluée.
Mais, cette rupture des négociations a une autre conséquence
automatique immédiate : les opérateurs de téléphonie
occupent, depuis le 1er octobre, de façon illégale les toits
de la ville sur lesquels ils sont implantés. En effet, la
signature de la première charte, en 2003, la durée des conventions
d’occupation du domaine public municipal est calquée sur la
durée de validité de la charte. Pas de charte, pas de convention
et sans convention les opérateurs de téléphonie
mobile se trouvent donc occuper les toits sans droit ni titre.
Si cette situation perdurait, les opérateurs sortiraient doublement
victorieux de ce bras de fer. Ils continuent à occuper le patrimoine
de la mairie de Paris, en omettant de surcroît, de payer leur dû
à la collectivité parisienne et ne sont plus soumis aux contraintes
de concertation et d‘exposition fixées par la précédente
charte.
Ils ne se privent d’ailleurs pas des libertés qui leur sont
aujourd’hui offertes comme en attestent les nombreux appels que les
associations reçoivent de personnes qui découvrent de nouveaux
panneaux d’affichage.
Près de 2 mois après la prise de position courageuse de la
Mairie, il apparaît donc évident que si elle veut inciter les
opérateurs à revenir mieux disposés à la table
des négociations elle doit les mettre face aux conséquences
de la stratégie de refus qu’ils ont adoptée depuis plusieurs
mois.
Pour cela, la Ville doit non seulement continuer à refuser
toutes nouvelles installations mais également obliger les opérateurs
à démonter les 186 antennes-relais qui occupent aujourd’hui
illégalement les toits appartenant au patrimoine de la mairie de
Paris.
Il s’agirait là d’un signal fort donné aux opérateurs
mais également aux citoyens qui ne pourraient admettre qu’une
décision courageuse puisse se traduire, de fait, par un recul par
rapport à la situation antérieure.
Contact presse :
> Janine LE CALVEZ et Marc ARAZI – Priartém - Tél.
01.42.47.81.54
> Stéphen KERCKHOVE – Agir pour l’Environnement –
Tél. 01.40.31.02.99
Fédération Nord Nature, 23 rue Gosselet, 59000 LILLE - Tel 03.20.88.49.33 - mail :secretariat@nord-nature.org